La Petite Histoire du Cinéma

La Petite Histoire du Cinéma

Histoires et secrets de films et de séries et des personnages de fiction

CinéMaRadio

🎤 La Petite Histoire du Cinéma est un podcast poduit par La Fabrik Audio. Ces personnages de fiction ont-ils existé ? Quel est le parcours de cette actrice ? Qu'est ce qui a inspiré ce réalisateur de films ou de séries ? On vous raconte La Petite Histoire du Cinéma 2 fois par mois : le 08 et le 22 de chaque mois. 💡Pour écouter toutes nos petites histoires sur toutes les thématiques, rdv sur la chaîne générale de La Petite Histoire. 🔈Auteurs : Florent Mounier, Sébastien Girard. ✨Pour soutenir le podcast mettez 5 étoiles à ce podcast sur Apple Podcasts ou Spotify. ✉️Vous souhaitez devenir sponsor de ce podcast ? contact@lafabrikaudio.com

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CinéRires #26 Spécial Noël | Le Père Noël Est Une Ordure

LE PERE NOEL EST UNE ORDURE



Ca y est c’est enfin Noël. Avec tout ce que ça comporte comme traditions ancestrales, à savoir le sapin, les jouets, mais aussi et surtout la solidarité entre les êtres humains. Solidarité symbolisée par le mythique père Noël, ami des petits comme des grands.



Sauf qu’on est dans la vraie vie les gars, ce qui fait qu’on offre des cadeaux affreux à des gens qu’on n’aime pas vraiment, et que le père noël est un alcoolique qui bat sa femme.



Et c’est cette triste réalité que traite bien évidemment, le père noël est une ordure, adaptation de la pièce éponyme conçue par la mythique troupe du splendid, et réalisée en 1982 par Jean-Marie Poiré.



Si amour, coquillage et crustacés, leur pièce précédente était une critique virulente de la France moyenne des années 70, la troupe du splendid était alors, toujours bienveillante avec leurs personnages.



Mais en 1979, quand ils donnent leur nouvelle pièce, le père noël est une ordure, ils montent d’un cran et offrent une galerie de personnages tous plus ignobles les uns que les autres, influencés en cela par la comédie Italienne de l’époque, à savoir entre autres, affreux sale et méchants.



Ils dynamitent également la fausse générosité, et les associations bigotes censées aider les gens désespérés pour se donner bonne conscience. Et on peut dire que la troupe a fait mouche, vu qu’à l’époque l’affiche du film fut censurée par la RATP, soit disant à cause du titre grossier, mais aussi et surtout par les pressions exercées par ces mêmes assoc. catholiques, visés dans le film.



Comme beaucoup d’entre vous le savent déjà, le film raconte les aventures de deux bénévoles Thérèse de Monsou et Pierre Mortez, incarnés respectivement par Anémone et Thierry Lhermitte. Ces derniers sublimant avec maestria les répliques de leurs personnages respectifs devenues cultes, comme celle-ci (pierre agacer) pour thérese, et (c’est c’laoui) pour Mortez.



Le soir de Noël, ces deux personnages sont censés remonter le moral des suicidaires dans la permanence de détresse amitié, mais y’à pas trop de boulot.



Alors pour passer le temps, ils s’offrent leurs cadeaux de Noël respectifs. Cadeaux un peu particulier il faut bien le dire, comme le vêtement que reçoit pierre, de la part de Thérèse.



Et Thérèse elle, reçoit un tableau dessiné par Pierre et la représentant nue avec un magnifique animal.



Les deux héros sont encadrés par la responsable de la permanence, Mme Musquin, personnage très pète sec qui, au moment de rejoindre sa famille pour le réveillon, se retrouve coincée dans l’ascenseur pendant quasiment tout le film.



Il est à noter que ce personnage n’existait pas dans la pièce car son interprète Josiane Balasko, qui l’a pourtant coécrite, n’était pas disponible à ce moment-là, même si elle joua pourtant le personnage de Thérèse pendant quelques représentations. Jean-Marie Poiré créa donc le personnage de Mme Musquin, spécialement pour le film.



Mais la tranquillité des deux bénévoles va être rapidement gâchée par quelques personnages tous plus barrés et malsains les uns que les autres.



Cela commence par l’appel d’une personne très en détresse, et prise en charge par Thérèse. Mais il s’avère que cet homme sois disant suicidaire, est en réalité un gros pervers.



Vous avez certainement reconnu la voix de Michel Blanc, dans le rôle de ce personnage invisible à l’écran, mais cependant mythique. Il faut dire que l’acteur avait momentanément quitté la troupe à l’époque de la pièce, même s’il figurera lui aussi dans quelques représentations, cette fois-ci dans le personnage du père Noël.



Et justement, Thérèse voit arriver l’une de ses protégées Josette, alias Zezette, une semi sdf enceinte, sans cesse accompagnée de son caddie remplie à ras bord de choses inutiles. Elle est jouée par une Marie-Anne Chazel méconn...

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CinéRires #25 Spécial Noël | La Vie Est Belle

UN FILM A VOIR ABSOLUMENT : la vie est belle / It's a wonderful life


Un film de Noël de 1946 à voir et revoir en famille réalisé par Franck Capra.

Nous en sommes au 25e épisode de CinéRires, comme le 25 jour de Noël! Hasard? Peut-être pas! Voici une nouvelle chronique de noël, consacrée cette fois-ci au film de Noël par excellence, à savoir la vie est belle, réalisé par Frank Capra en 1946

Avant de vous parler du film, il faut parler un petit peu de Frank Capra, à savoir comme il s’appelait lui-même dans son autobiographie « l’homme qui avait son nom au dessus du titre ». En effet, c’est le premier réalisateur à avoir suffisamment de pouvoir à Hollywood pour que les producteurs acceptent de le laisser faire ça. Celui-ci a commencé sa carrière à l’époque du cinéma muet grâce au célèbre producteur de films comiques Mack Sennett. Grâce à lui, il réalisa 3 films avec un grand comique des années 20, Harry Langdon, qui le fit connaitre à Hollywood. Mais le film qui le fit vraiment connaitre du public en tant qu’auteur c’est new-york miami en 1934, avec qui il remporta de nombreux oscars.


Si cette comédie romantique, appelée également à Hollywood, la comédie sophistiquée, changea complètement la comédie américaine, l’influençant encore même aujourd’hui, Capra décida de s’orienter par la suite vers la comédie humaniste, genre dont il devient le plus grand fer de lance.

S’ensuivit une série de cinq films ou le réalisateur est alors au sommet de son art. Ces films ce sont l’extravagant Mr Deeds, les horizons perdus, vous ne l’emporterez pas avec vous, ou encore l’homme de la rue, et surtout l’un de ses plus grands films Mr Smith au sénat.

Interprétés soit par Gary Cooper, soit par James Stewart, ces films mettent en scène des héros naïfs et idéalistes, rêvant de changer le monde, mais mis en difficultés par des personnes cyniques et sans scrupules.

Heureusement comme nous sommes à Hollywood, et qu’on est quand même là pour rigoler, le héros finissait toujours par triompher à la fin.

En 1944, Capra décidait de passer à autre chose avec arsenic et vieille dentelle, célèbre adaptation d’une pièce de théâtre, ou il revenait à la pure comédie sans message, et s’essayait même, avec succès, à l’humour noir.

Cependant, en 1946, il souhaite revenir une dernière fois au style qui a fait sa gloire avec la vie est belle. Mais en proposant cette fois-ci, beaucoup plus d’humour et de drame que ses films précédents. Et ce grâce notamment à l’utilisation pour la première fois du fantastique et du conte, éléments qui transcendent complètement les fondamentaux de la comédie humaniste chère à Capra.


Et pour conclure cet âge d’or, qui de mieux que l’acteur fétiche du cinéaste, James Stewart, pour incarner George Bailey, le héros idéaliste du film. L’action se passe dans une petite ville de l’état de new york appelée bedford falls, la veille de noël

L’histoire de la vie est belle commence quand deux anges surveillent le comportement de George, qui s’apprête à commettre l’irréparable.

Ceux-ci nous racontent sa vie depuis son enfance, une vie marquée dès le début par un véritable don de soi. La preuve, en essayant de sauver son frère d’un accident de luge, c’est lui qui est finalement blessé, restant sourd d’une oreille. Devenu adulte, George se marie avec son amie d’enfance, jouée par donna reed, et avec ils auront quatre enfants.


Après avoir renoncé à son rêve de devenir architecte, il a finalement repris la petite société de son père, à savoir une association de construction et de prêt. Cependant cette entreprise permet à George de continuer à aider la communauté de bedford falls, en donnant la possibilité à la population, en majorité assez pauvre, de devenir propriétaire. Ce qui n’est pas spécialement du gout de Mr Potter, propriétaire d’une grande partie de la ville, qui souhaite ardemment que les habitants restent locataires, afin...

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Ciné Parler #26 | Critique du Film UTOYA, 22 JUILLET

CRITIQUE DU FILM UTOYA, 22 JUILLET.


Bobo Léon a vu pour nous le film choc Utoya, 22 juillet.


Utøya, 22 juillet est un film norvégien réalisé par Erik Poppe, et écrit par Anna Bache-Wiig et Rajendram Eliassen. Il est basé sur le massacre qui a eu lieu sur l'île d'Utøya le 22 juillet 2011, où l’université d’été de la Ligue des jeunes travaillistes a été prise pour cible.

Qu'a pensé Bobo de ce film? Réponse dans le podcast.

" Le film pose plein de questions morales : doit-on filmer les morts? "

" On est pressé que le film se termine, non pas parce qu'il est chiant mais parce qu'on veut que les personnages s'en sortent. "

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Ciné Rires Spécial Noël | MAMAN J'AI RATE L'AVION

Podcast de Noël, consacré cette fois-ci à Maman j’ai raté l’avion, Home Alone réalisé par, Chris Columbus en 1990.


Derrière ce réalisateur on trouve le roi de la comédie américaine des années 80, à savoir john hugues, qui écrit et produit ce film.


Alors john hugues, on lui doit au moins en tant que cinéaste deux chefs d’œuvre de la comédie pour ados, et ce sont bien sur breakfast club en 1985, et la folle journée de ferris bueller en 86. On peut rajouter deux autres comédies un peu plus anecdotiques mais quand même assez réussies que sont une créature de rêve en 85 et un ticket pour 2 en 87.



Tous ces films montraient bien que hugues était à la fois un excellent concepteur de comédies, avec des idées de départ originales et efficaces, mais également un peintre à la fois réaliste et poétique de la jeunesse des années 80.



Certes hugues, faisait de la comédie popcorn destinée à faire de l’argent, mais il la faisait avec intelligence et rigueur, et sans tomber dans les effets faciles comme les autres comédies de l’époque, les police academy par exemple.



Mais au début des années 90, celui-ci a beaucoup moins d’inspiration et commence à aligner son style sur le reste de production hollywoodienne.



Il va donc produire home alone, le titre du film en français, une comédie familiale de noël, et mettant en scène un jeune garçon turbulent.



Cependant, son talent de raconteur d’histoires est encore assez élevé pour accoucher d’une comédie qui, combinée avec l’efficacité de la mise en scène de columbus, est encore drôle et divertissante en 2017.



Pour que le public puisse s’identifier à son héros en herbe, il fallait trouver un jeune acteur suffisamment drôle et charismatique pour pouvoir porter le film presque à lui tout seul.



Et la hugues se rappelle d’un enfant appelé Macaulay culkin, qu’il avait déjà dirigé un an auparavant dans son film uncle buck, et qui jouait déjà un enfant terrorisé par trois inconnus, de l’autre côté de la porte.



Et c’est vrai que si Culkin peut être parfois agaçant avec ses nombreuses grimaces et gesticulations, il possédait alors un charisme sans pareil qui pesa certainement beaucoup dans le succès du film.



Macauley, alors âgé de 10 ans, interprète donc kevin mc allister, qui dans le film a lui seulement 8 ans.



Il faut dire que c’est le plus jeune de toute la famille, et à cause de son tempérament renfermé et colérique, il est constamment tyrannisé par ses autres frères et sœurs, beaucoup plus âgés.



De plus l’imminence des fêtes de noel annonce pour lui la fin de la tranquilité, quand à ses frères et sœurs viennent s’ajouter ses cousins, encore plus désagréables.



Il faut dire que pour les fêtes, les autres branches de la famille mc allister, ont décidés de tous passer noël ensembles à paris.



Et donc, la veille du départ en avion, toutes les familles investissent la maison la plus proche de l’aéroport, à savoir celle des parents de kevin.



Et pour ce dernier, c’en est trop. En effet, après un nouvel accrochage avec l’un de ses frères, il explose devant toute sa famille, puis devant sa mère jouée par l’actrice Catherine O’Hara.



Mais cette phrase, prononcée sur le coup de la colère, va pourtant devenir une réalité quand une coupure de courant met toute la famille mc allister en retard pour l’aéroport, faute de réveil.



S’ils réussissent in extrémis à attraper l’avion, ils ne s’aperçoivent pas que dans leur précipitation, ils ont complètement oublié de réveiller… devinez-qui ? Kevin.



Alors quand celui-ci se réveille, quelques heures plus tard, le fait de trouver la maison vide le plonge dans un état second.



Une fois passée la stupeur de se retrouver tout seul, Kevin décide de s’adonner à ce qu’il sait le mieux faire, c'est-à-dire n’importe quoi.



Pendant ce temps, deux petites f...