La Petite Histoire du Cinéma

La Petite Histoire du Cinéma

Histoires et secrets de films et de séries et des personnages de fiction

CinéMaRadio

🎤 La Petite Histoire du Cinéma est un podcast poduit par La Fabrik Audio. Ces personnages de fiction ont-ils existé ? Quel est le parcours de cette actrice ? Qu'est ce qui a inspiré ce réalisateur de films ou de séries ? On vous raconte La Petite Histoire du Cinéma 2 fois par mois : le 08 et le 22 de chaque mois. 💡Pour écouter toutes nos petites histoires sur toutes les thématiques, rdv sur la chaîne générale de La Petite Histoire. 🔈Auteurs : Florent Mounier, Sébastien Girard. ✨Pour soutenir le podcast mettez 5 étoiles à ce podcast sur Apple Podcasts ou Spotify. ✉️Vous souhaitez devenir sponsor de ce podcast ? contact@lafabrikaudio.com

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Ciné Parler #28 | Critique du film AMANDA

Bobo Léon critique le film Amanda.


"Les attentats ont fait un sujet en or pour Mikhael Hers."

"Dans ce film les acteurs sont sublimes avec de très belles scènes d'amour."

"Les films de Mikhael Hers vont-ils marquer dans le temps ou pas? J'espère que dans trois ou quatre ans tout le monde aura oublié Xavier Dolan et que Mikhael Hers sera porté au nu."


Amanda est un film dramatique français réalisé par Mikhael Hers, sorti en 2018. Le film est en sélection officielle hors compétition lors de la Mostra de Venise.

Réalisation: Mikhael Hers

Scénario: Mikhael Hers et Maud Ameline

Acteurs principaux: Vincent Lacoste et Isaure Multrier


Synopsis :

David, vingt-quatre ans, est un jeune homme qui cumule les petits boulots et profite de la vie, tout en écartant les décisions importantes d'une vie. Mais, un jour, il apprend la mort de sa sœur aînée et se retrouve à devoir s'occuper de sa petite nièce de sept ans, Amanda.



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Ciné Parler #27 | CRITIQUE DU FILM PIG

Bobo Léon a vu pour nous le film PIG. Voici la critique du film PIG. Comme d'hab', Bobo avait son micro baladeur à la sortie du ciné.


Pig est un film iranien réalisé par Mani Haghighi et qui vient de sortir. Il a été sélectionné en compétition officielle à la Berlinale 2018.

" C'est rigolo de voir un film iranien avec des personnages qui ont des barbes de Hipster et non des barbes de Mollah. "


Synopsis: Hasan Kasmai est interdit de réaliser de films par le gouvernement. Lorsqu'un tueur en série s'en prend aux réalisateurs iraniens les plus connus, il est profondément vexé d'être épargné et cherche alors à attirer l'attention de celui-ci.

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CinéRires #26 Spécial Noël | Le Père Noël Est Une Ordure

LE PERE NOEL EST UNE ORDURE



Ca y est c’est enfin Noël. Avec tout ce que ça comporte comme traditions ancestrales, à savoir le sapin, les jouets, mais aussi et surtout la solidarité entre les êtres humains. Solidarité symbolisée par le mythique père Noël, ami des petits comme des grands.



Sauf qu’on est dans la vraie vie les gars, ce qui fait qu’on offre des cadeaux affreux à des gens qu’on n’aime pas vraiment, et que le père noël est un alcoolique qui bat sa femme.



Et c’est cette triste réalité que traite bien évidemment, le père noël est une ordure, adaptation de la pièce éponyme conçue par la mythique troupe du splendid, et réalisée en 1982 par Jean-Marie Poiré.



Si amour, coquillage et crustacés, leur pièce précédente était une critique virulente de la France moyenne des années 70, la troupe du splendid était alors, toujours bienveillante avec leurs personnages.



Mais en 1979, quand ils donnent leur nouvelle pièce, le père noël est une ordure, ils montent d’un cran et offrent une galerie de personnages tous plus ignobles les uns que les autres, influencés en cela par la comédie Italienne de l’époque, à savoir entre autres, affreux sale et méchants.



Ils dynamitent également la fausse générosité, et les associations bigotes censées aider les gens désespérés pour se donner bonne conscience. Et on peut dire que la troupe a fait mouche, vu qu’à l’époque l’affiche du film fut censurée par la RATP, soit disant à cause du titre grossier, mais aussi et surtout par les pressions exercées par ces mêmes assoc. catholiques, visés dans le film.



Comme beaucoup d’entre vous le savent déjà, le film raconte les aventures de deux bénévoles Thérèse de Monsou et Pierre Mortez, incarnés respectivement par Anémone et Thierry Lhermitte. Ces derniers sublimant avec maestria les répliques de leurs personnages respectifs devenues cultes, comme celle-ci (pierre agacer) pour thérese, et (c’est c’laoui) pour Mortez.



Le soir de Noël, ces deux personnages sont censés remonter le moral des suicidaires dans la permanence de détresse amitié, mais y’à pas trop de boulot.



Alors pour passer le temps, ils s’offrent leurs cadeaux de Noël respectifs. Cadeaux un peu particulier il faut bien le dire, comme le vêtement que reçoit pierre, de la part de Thérèse.



Et Thérèse elle, reçoit un tableau dessiné par Pierre et la représentant nue avec un magnifique animal.



Les deux héros sont encadrés par la responsable de la permanence, Mme Musquin, personnage très pète sec qui, au moment de rejoindre sa famille pour le réveillon, se retrouve coincée dans l’ascenseur pendant quasiment tout le film.



Il est à noter que ce personnage n’existait pas dans la pièce car son interprète Josiane Balasko, qui l’a pourtant coécrite, n’était pas disponible à ce moment-là, même si elle joua pourtant le personnage de Thérèse pendant quelques représentations. Jean-Marie Poiré créa donc le personnage de Mme Musquin, spécialement pour le film.



Mais la tranquillité des deux bénévoles va être rapidement gâchée par quelques personnages tous plus barrés et malsains les uns que les autres.



Cela commence par l’appel d’une personne très en détresse, et prise en charge par Thérèse. Mais il s’avère que cet homme sois disant suicidaire, est en réalité un gros pervers.



Vous avez certainement reconnu la voix de Michel Blanc, dans le rôle de ce personnage invisible à l’écran, mais cependant mythique. Il faut dire que l’acteur avait momentanément quitté la troupe à l’époque de la pièce, même s’il figurera lui aussi dans quelques représentations, cette fois-ci dans le personnage du père Noël.



Et justement, Thérèse voit arriver l’une de ses protégées Josette, alias Zezette, une semi sdf enceinte, sans cesse accompagnée de son caddie remplie à ras bord de choses inutiles. Elle est jouée par une Marie-Anne Chazel méconn...

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CinéRires #25 Spécial Noël | La Vie Est Belle

UN FILM A VOIR ABSOLUMENT : la vie est belle / It's a wonderful life


Un film de Noël de 1946 à voir et revoir en famille réalisé par Franck Capra.

Nous en sommes au 25e épisode de CinéRires, comme le 25 jour de Noël! Hasard? Peut-être pas! Voici une nouvelle chronique de noël, consacrée cette fois-ci au film de Noël par excellence, à savoir la vie est belle, réalisé par Frank Capra en 1946

Avant de vous parler du film, il faut parler un petit peu de Frank Capra, à savoir comme il s’appelait lui-même dans son autobiographie « l’homme qui avait son nom au dessus du titre ». En effet, c’est le premier réalisateur à avoir suffisamment de pouvoir à Hollywood pour que les producteurs acceptent de le laisser faire ça. Celui-ci a commencé sa carrière à l’époque du cinéma muet grâce au célèbre producteur de films comiques Mack Sennett. Grâce à lui, il réalisa 3 films avec un grand comique des années 20, Harry Langdon, qui le fit connaitre à Hollywood. Mais le film qui le fit vraiment connaitre du public en tant qu’auteur c’est new-york miami en 1934, avec qui il remporta de nombreux oscars.


Si cette comédie romantique, appelée également à Hollywood, la comédie sophistiquée, changea complètement la comédie américaine, l’influençant encore même aujourd’hui, Capra décida de s’orienter par la suite vers la comédie humaniste, genre dont il devient le plus grand fer de lance.

S’ensuivit une série de cinq films ou le réalisateur est alors au sommet de son art. Ces films ce sont l’extravagant Mr Deeds, les horizons perdus, vous ne l’emporterez pas avec vous, ou encore l’homme de la rue, et surtout l’un de ses plus grands films Mr Smith au sénat.

Interprétés soit par Gary Cooper, soit par James Stewart, ces films mettent en scène des héros naïfs et idéalistes, rêvant de changer le monde, mais mis en difficultés par des personnes cyniques et sans scrupules.

Heureusement comme nous sommes à Hollywood, et qu’on est quand même là pour rigoler, le héros finissait toujours par triompher à la fin.

En 1944, Capra décidait de passer à autre chose avec arsenic et vieille dentelle, célèbre adaptation d’une pièce de théâtre, ou il revenait à la pure comédie sans message, et s’essayait même, avec succès, à l’humour noir.

Cependant, en 1946, il souhaite revenir une dernière fois au style qui a fait sa gloire avec la vie est belle. Mais en proposant cette fois-ci, beaucoup plus d’humour et de drame que ses films précédents. Et ce grâce notamment à l’utilisation pour la première fois du fantastique et du conte, éléments qui transcendent complètement les fondamentaux de la comédie humaniste chère à Capra.


Et pour conclure cet âge d’or, qui de mieux que l’acteur fétiche du cinéaste, James Stewart, pour incarner George Bailey, le héros idéaliste du film. L’action se passe dans une petite ville de l’état de new york appelée bedford falls, la veille de noël

L’histoire de la vie est belle commence quand deux anges surveillent le comportement de George, qui s’apprête à commettre l’irréparable.

Ceux-ci nous racontent sa vie depuis son enfance, une vie marquée dès le début par un véritable don de soi. La preuve, en essayant de sauver son frère d’un accident de luge, c’est lui qui est finalement blessé, restant sourd d’une oreille. Devenu adulte, George se marie avec son amie d’enfance, jouée par donna reed, et avec ils auront quatre enfants.


Après avoir renoncé à son rêve de devenir architecte, il a finalement repris la petite société de son père, à savoir une association de construction et de prêt. Cependant cette entreprise permet à George de continuer à aider la communauté de bedford falls, en donnant la possibilité à la population, en majorité assez pauvre, de devenir propriétaire. Ce qui n’est pas spécialement du gout de Mr Potter, propriétaire d’une grande partie de la ville, qui souhaite ardemment que les habitants restent locataires, afin...