La Petite Histoire du Cinéma

La Petite Histoire du Cinéma

Histoires et secrets de films et de séries et des personnages de fiction

CinéMaRadio

🎤 La Petite Histoire du Cinéma est un podcast poduit par La Fabrik Audio. Ces personnages de fiction ont-ils existé ? Quel est le parcours de cette actrice ? Qu'est ce qui a inspiré ce réalisateur de films ou de séries ? On vous raconte La Petite Histoire du Cinéma 2 fois par mois : le 08 et le 22 de chaque mois. 💡Pour écouter toutes nos petites histoires sur toutes les thématiques, rdv sur la chaîne générale de La Petite Histoire. 🔈Auteurs : Florent Mounier, Sébastien Girard. ✨Pour soutenir le podcast mettez 5 étoiles à ce podcast sur Apple Podcasts ou Spotify. ✉️Vous souhaitez devenir sponsor de ce podcast ? contact@lafabrikaudio.com

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CinéMaRadio présente "ça est du Belge!" #11

Le Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles a présenté son bilan 2017. On connaît donc les entrées des films belges francophones en Belgique et en France.
En Belgique, 17 films sont sortis en salles, "Angle mort" avec 41105 entrées est premier, "Noces" avec 39837 et "Tueurs" avec 30514 complètent le podium. "Insoumise" avec 65 entrées ferme la marche.
En France, 12 films belges francophones ont pu sortir et "Chez nous" avec 320560 entrées devance "Faut pas lui dire" avec 146519 et "Noces" avec 108470. "Les Hommes d'argile" avec 88 entrées fait le plus petit score.

Un Festival d'un nouveau genre a débuté ce 22 mars et durera jusqu'au 30 juin 2018. Dans le cadre de la célébration des cinquante ans de financement du cinéma belge francophone, Wallonie Bruxelles Images et Wallonie-Bruxelles International lancent en partenariat avec la plateforme Festival Scope, le Festival en ligne du Film Belge Francophone.
Le Festival présente 15 films: courts et longs métrages de fictions, documentaires. Pour les longs métrages de fiction, il y a "Amer"  de Hélène Cattet et Bruno Forzani,
"Jeanne Dielmal, 23 Quai du Commerce, 1080 Bruxelles" de Chantal Akerman, "L’Envahisseur" de Nicolas Provost, "L’Iceberg" de Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy ainsi que "Toto le héros" de Jaco Van Dormael.
Les places sont gratuites et limitées à 500 par film. Plus d’infos sur www.festivalscope.com/all/festivals

La 36ème édition du BIFFF aka le Brussels International Fantasy, Fantastic, Thriller and Science Fiction Film Festival), commencera le 3 avril prochain et se terminera le 15 avril. Il y aura des compétitions courts et longs métrages, Guillermo del Toro, Deon Meyer, le BIF Market, le Zombifff Day, le Bal des Vampires, le Body Painting Contest 2.0, la VR Screening Room et bien d'autres choses encore. De quoi occuper les amateurs du genre pendant treize jours à Bozar à Bruxelles !
Cette édition 2018 abordera des thèmes liés au féminisme, à la migration ou encore à la montée des nationalismes. Parmi les 2000 films soumis, l'équipe en partie renouvelée du BIFFF a retenu 104 longs métrages et une cinquantaine de courts. Parmi ces derniers, 11 sont belges et 6 d'entre eux seront présentés en avant-première mondiale.
Guillermo del Toro, récemment oscarisé, est l’invité d’honneur et fera une MasterClass le mercredi 11 avril, les 850 places sont parties en une journée.
Les films d'ouverture, ce sont "Ghostland" de Pascal Laugier avec Mylène Farmer et "Marrowbone" de Sergio G. Sanchez. Les clôtures, "The Gringo" de Nash Edgerton et "Maquia: when the promised flower blooms" de Mari Okada et Toshiya Shinohara.
Plus d'infos sur www.bifff.net

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La Venus à la fourrure

La Venus à la fourrure n'aurait pas pu être plus d’actualité qu'en ce moment. Frottage dans le métro , fantasme de metteur en scène et vengeance des femmes...Tout y est. Mais avec nuance et génie.... La Venus à la fourrure c'est la confrontation, non pas de deux êtres et deux sexes ou même de deux dominations, c'est la guerre insidieuse que se livrent deux visions du monde, une qui se veut esthétique et l'autre qui se veut factuelle. Du fantasme à la réalité, La Venus à la fourrure retrace étape par étape la montée du désir, que l'un sublime (ici l'homme) et dont l'autre s'arme(ici la femme), nous rappelant un débat très actuel entre les deux genres, y compris au sein même du féminisme...

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PODCAST CINEMA | CinéMaRadio présente Ca est Belge ! Episode 10

Michel Decoux-Derycke vous propose le meilleur et le pire de la Belgique au cinéma ! La 10ème édition du Festival Millenium, consacré au documentaire, aura lieu du 20 au 30 mars à Bruxelles. 80 documentaires, dont 55 premières belges seront proposés au public. Quatre compétitions permettront aux quatre jurys de juger les films: Internationale, Belge, Vision jeune et Travailleurs du monde. Le film d’ouverture, le mardi 20 mars, c’est Poetess de Stefanie Brockhaus et Andreas Wolff. Le film de clôture, le vendredi 30 mars, c’est celui qui aura gagné le Grand Prix du Festival et sera projeté après la cérémonie de remise des prix. Cinq lieux accueilleront le Festival : Bozar, le cinéma Galeries, le cinéma Aventure, le cinéma Palace et l’Actor’s Studio. Plus d’infos sur www.festivalmillenium.org Une part d’ombre, sorti ce 7 mars en Belgique et en France, présenté en octobre dernier au FIFF à Namur, est le premier long métrage de Samuel Tilman. C’est l’histoire de David qui, après son retour d'un séjour avec ses amis et sa famille dans les Vosges, est soupçonné de meurtre. Peu à peu, le doute et la méfiance commencent à se propager dans son cercle d'amis. Une part d’ombre s’intéresse à la mise au ban du suspect bien en amont des procédures judiciaires, une mise au pilori sans jugement. La réaction de son entourage basculant de l’amusement à la suspicion, se chargeant ainsi d’une condamnation sociale, à laquelle le verdict final ne pourra plus changer grand-chose. C’est filmé avec une sobriété glacée, il y a une pléiade d'acteurs belges tous aussi bons l'un que l'autre. Avec, en tête d’affiche, Fabrizio Rongione qui livre une excellente prestation en homme traqué. Sa femme est jouée par Natacha Régnier, pour la deuxième fois en quelques mois dans un film belge. Dans un premier rôle au cinéma, on retrouve Baptiste Lalieu, le chanteur Saule, on croirait le personnage fait pour lui. Alors, meurtrier, voleur, adultère ou menteur ? Toutes les accusations paraissent recevables ici, dans une opération de démontage systématique des apparences de laquelle ni le protagoniste, ni le spectateur ne sortiront moralement indemnes. La part sauvage sort ce 14 mars en Belgique, c’est aussi un premier long métrage. Guérin Van De Vorst en est le réalisateur et le film sera en compétition au Festival du Film d’Aubagne. Festival où la réalisatrice belge Nathalie Tierlinck sera dans le Jury. L’histoire de La part sauvage, c’est celle de Ben qui sort de prison, il a un appartement meublé, il peut compter sur certaines connaissances et quelques anciens amis. L’un d’entre eux lui donne un travail. Il a aussi un fils de dix ans que son ex-femme refuse de le laisser voir. Malheureusement pour lui, il va plonger inexorablement dans le radicalisme parce qu’il est vulnérable et à la recherche de repères. La religion est un des sujets majeurs du film mais il ne se résume pas qu’à cela. C’est aussi le portrait de Ben, personnage impulsif et irréfléchi, en quête de paternité. Ben est joué par Vincent Rottiers qui livre là une excellente performance. Il rend le personnage simplement humain, avec tout ce que cela implique de failles et de vulnérabilités. Vincent Rottiers parvient à faire transparaître les états d’âmes de cet homme taiseux et colérique: son bouillonnement intérieur se lit dans son regard. Le réalisateur Guérin Van De Vorst nous propose donc un premier film intéressant, du genre qui ne laisse pas indifférent.

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CinéMaRadio présente Ca est Belge ! Episode 10

Michel Decoux-Derycke vous propose le meilleur et le pire de la Belgique au cinéma !

La 10ème édition du Festival Millenium, consacré au documentaire, aura lieu du 20 au 30 mars à Bruxelles. 80 documentaires, dont 55 premières belges seront proposés au public. Quatre compétitions permettront aux quatre jurys de juger les films: Internationale, Belge, Vision jeune et Travailleurs du monde. Le film d’ouverture, le mardi 20 mars, c’est Poetess de Stefanie Brockhaus et Andreas Wolff. Le film de clôture, le vendredi 30 mars, c’est celui qui aura gagné le Grand Prix du Festival et sera projeté après la cérémonie de remise des prix.
Cinq lieux accueilleront le Festival : Bozar, le cinéma Galeries, le cinéma Aventure, le cinéma Palace et l’Actor’s Studio. Plus d’infos sur www.festivalmillenium.org

Une part d’ombre, sorti ce 7 mars en Belgique et en France, présenté en octobre dernier au FIFF à Namur, est le premier long métrage de Samuel Tilman. C’est l’histoire de David qui, après son retour d'un séjour avec ses amis et sa famille dans les Vosges, est soupçonné de meurtre. Peu à peu, le doute et la méfiance commencent à se propager dans son cercle d'amis. Une part d’ombre s’intéresse à la mise au ban du suspect bien en amont des procédures judiciaires, une mise au pilori sans jugement. La réaction de son entourage basculant de l’amusement à la suspicion, se chargeant ainsi d’une condamnation sociale, à laquelle le verdict final ne pourra plus changer grand-chose.
C’est filmé avec une sobriété glacée, il y a une pléiade d'acteurs belges tous aussi bons l'un que l'autre. Avec, en tête d’affiche, Fabrizio Rongione qui livre une excellente prestation en homme traqué. Sa femme est jouée par Natacha Régnier, pour la deuxième fois en quelques mois dans un film belge. Dans un premier rôle au cinéma, on retrouve Baptiste Lalieu, le chanteur Saule, on croirait le personnage fait pour lui.
Alors, meurtrier, voleur, adultère ou menteur ? Toutes les accusations paraissent recevables ici, dans une opération de démontage systématique des apparences de laquelle ni le protagoniste, ni le spectateur ne sortiront moralement indemnes.

La part sauvage sort ce 14 mars en Belgique, c’est aussi un premier long métrage. Guérin Van De Vorst en est le réalisateur et le film sera en compétition au Festival du Film d’Aubagne. Festival où la réalisatrice belge Nathalie Tierlinck sera dans le Jury.
L’histoire de La part sauvage, c’est celle de Ben qui sort de prison, il a un appartement meublé, il peut compter sur certaines connaissances et quelques anciens amis. L’un d’entre eux lui donne un travail. Il a aussi un fils de dix ans que son ex-femme refuse de le laisser voir. Malheureusement pour lui, il va plonger inexorablement dans le radicalisme parce qu’il est vulnérable et à la recherche de repères. La religion est un des sujets majeurs du film mais il ne se résume pas qu’à cela. C’est aussi le portrait de Ben, personnage impulsif et irréfléchi, en quête de paternité. Ben est joué par Vincent Rottiers qui livre là une excellente performance. Il rend le personnage simplement humain, avec tout ce que cela implique de failles et de vulnérabilités. Vincent Rottiers parvient à faire transparaître les états d’âmes de cet homme taiseux et colérique: son bouillonnement intérieur se lit dans son regard.
Le réalisateur Guérin Van De Vorst nous propose donc un premier film intéressant, du genre qui ne laisse pas indifférent.